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BEAUMARCHAIS (P.A. Caron de)

Recueil des 7 principaux mémoires relatifs à l'affaire Goezman : Mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Ecuyer, Conseiller-Secrétaire du Roi, et Lieutenant-Général des Chasses au Bailliage et Capitainerie de la Varenne du Louvre, grande Vénerie et Fauconnerie de France, accusé.

Paris,, 1773-1774.

7 pièces reliées en 1 volume In-4. Reliure plein veau époque, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge.

- Mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Ecuyer, Conseiller-Secrétaire du Roi, et Lieutenant-Général des Chasses au Bailliage et Capitainerie de la Varenne du Louvre, grande Vénerie et Fauconnerie de France, accusé. Paris, imprimerie Valleyre, 1773. 42 pp. Cordier 332, avec un autre imprimeur. - Supplément au mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais,..., accusé en corruption de Juge et calomnie. De l'imprimerie Quillau, 1773. 64 pp. Cordier 334. - Addition au supplément du mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais,... accusé, Servant de réponse à Madame Goezman accusée; au Sieur Bernard d'Airolles, accusé; aux Sieurs Marin, Gazetier de France, & Darnaud Baculard, Conseiller d'Ambassade, assignés comme témoins. De l'imprimerie Clousier, s.d. (1773). 78 pp. Corider 335. - Quatrième mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais,..., accusé de corruption de Juge. Contre M. Goezman, Juge accusé de subornation et de faux, Madame Goezman, & le Sieur Bertrand, accusés; les Sieur Marin, Gazetier; Darnaud-Baculard, Conseiller d'Ambassade; et Consorts. Et réponse ingénue à leurs Mémoires, Gazettes, Lettres courantes, Cartels, Injures, et mille et une Diffamations. De l'imprimerie J. G. Clousier, 1774. 108 pp. Cordier 338. - Note. S.l., s.d. 1 feuillet. Inconnu de Cordier. (au sujet de l'interdiction de la représentation du Barbier de Séville par Louis XV, indigné par la publication des différents mémoires de Beaumarchais). - Requête d'atténuation pour le Sr Caron de Beaumarchais. Paris, Knapen, 1773. 28 pp. Cordier 337. - Mémoire à consulter pour François-Thomas-Marie d'Arnaud, Conseiller d'Ambassade de la Cour de Saxe, de l'Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Prusse, &tc. Contre Pierre-Augustin Caron, Ecuyer, Conseiller, Secrétaire du Roi,...De l'imprimerie Michal Lambert, 1773. 15 pp. Corider 344. Tout commence le 17 juillet 1770, à la mort du financier Joseph Paris Duverney dont les dispositions testamentaires sont prises en faveur de Beaumarchais, son associé. Ces dispositions sont contestées férocement par le comte de La Blache, légataire universel du financier. Aucun arrangement n'ayant pu être trouvé entre les deux parties, s'ouvre alors un procès. En 1772, Beaumarchais en gagne la première instance. Mais en 1773, le juge Louis Valentin Goëzman de Thurn est nommé rapporteur. Afin d'obtenir des audiences positives de son mari, Beaumarchais, inquiet, offre à Mme Goëzman un présent de cent quinze louis, dont quinze étaient destinés au secrétaire de Louis Valentin, ainsi qu'une montre enrichie de diamants. Gabrielle Julie Goëzman accepte le présent et promet de tout restituer, dans le cas où Beaumarchais devait perdre le procès. Le 6 avril, Goëzman rend un avis défavorable et accuse Beaumarchais, alors emprisonné dans une autre affaire, de faux en écriture. Beaumarchais se retrouve alors au bord de la ruine, isolé et sans secours. Certes, il se vit restituer ses "épices ", ses pots-de-vin, exception faite des quinze louis qui devaient jouer un rôle central par la suite. En juin, l'affaire rebondit puisque Goëzman porte à son tour plainte contre Beaumarchais qui est décrété "d'ajournement personnel" un mois plus tard. Le 18 octobre, animé par l'énergie du désespoir, Beaumarchais fait reprendre la procédure et publie du mois de septembre au mois décembre trois mémoires satiriques et piquants où Goëzman, son épouse et son secrétaire sont tournés en ridicule. La publication d'une quatrième pièce en février 1774 fait scandale à la Cour. Louis XV, qui a lu les mémoires, s'en indigne et refuse la représentation de son Barbier de Séville. Mais le vent tourne et les mémoires produisent l'effet escompté, mettre les rieurs de son côté. Le 23 décembre, l'ancien rapporteur est à son tour décrété "d'ajournement personnel". L'affaire, qui passionne le public et qui en suit le cours grâce aux Mémoires, se solde par un arrêt du 26 février 1774. Le Parlement de Paris condamne Beaumarchais et la dame Goëtzman au blâme et à une amende ; Gabrielle Julie est en outre condamnée à restituer les fameux quinze louis, pour être employés au pain des prisonniers de la Conciergerie. Le même arrêt ordonne que les mémoires de Beaumarchais soient lacérés et brûlés par l'exécuteur de la haute justice, que ceux de Louis Valentin Goetzmann supprimés. Goëtzman, mis hors de Cour, se démit de sa charge en 1774 et Beaumarchais, déchu de ses droits civiques, chercha alors à regagner les faveurs de la Cour. (un accroc en tête du dos).



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